Alors que Pellegrini n'en finit pas de compulser les éléments du dossier Latonya Wallace à la recherche du détail que personne n'a vu, le détective Donald Waltemeyer est mis sur la piste de la plus incroyable affaire de meurtres en série de sa carrière par l'incompréhensible acharnement d'un tueur à éliminer Dollie Brown, une camée sans importance qui refuse obstinément de mourir...
Philippe Squarzoni s'affranchit du récit à la première personne pour s'emparer du livre monumental de David Simon sur le quotidien de la brigade criminelle de Baltimore, un reportage très éloigné de la représentation hollywoodienne. Dans une ville qui compte 240 meurtres par an, Homicide dresse un tableau minutieux de la violence urbaine américaine dans les quartiers en détresse.
Parce qu'il est arrivé en premier sur la scène du crime, Tom Pellegrini sera le détective primaire sur l'affaire de la jeune Latonya Kim Wallace, assassinée après avoir été agressée sexuellement. Il sait que la gestion des premiers jours de l'enquête est primordiale pour ne pas voir disparaître irrémédiablement des indices majeurs. Mais il ne sait pas que ce crime va l'obséder durant de longs mois encore...
Un flic a reçu deux balles dans le visage. Pas d'arme. Pas de mobile. Pas d'indices matériels. Mais Terry McLarney a été le sergent de Cassidy. Son ami. Et il fera tout pour découvrir le coupable. Alors que l'affaire Latonya Wallace accapare toujours Landsman et Pelligrini, le tableau se couvre d'encre rouge. Les corps s'empilent, le taux de résolution plonge et la pression augmente...
Été 2006. Philippe Squarzoni finalise son album politique "Dol", mais il lui reste un passage à traiter, celui de l'écologie. Peu connaisseur, il veut maîtriser son sujet et parler en détail du changement climatique. Déstabilisé par l'ampleur du problème, il s'interroge, s'informe, se trouve confronté à des impasses, ou renvoyé à de nouveaux questionnements. S'ensuivent six ans de recherches...
Des ados, avec plus de gueule que de jugeote, ont buté une conductrice de taxi pour une poignée de bijoux et quelques dollars de plus. Le plus jeune est persuadé que s'il rend la camelote, il pourra dormir au chaud chez lui ce soir. Il s'est pourtant vanté partout d'avoir tabassé la victime à mort. Ce genre de crétin facilite l'enquête mais ça en dit long sur la valeur qu'il donne à la vie humaine...
En 2007, Philippe Squarzoni s'attaque à dresser un bilan des politiques menées par Raffarin, bilan qui lui permet de pointer les dérives d'une société libérale qui n'ont cessé de s'accentuer depuis lors. Tout y est minutieusement analysé : les "réformes", des retraites à la santé, l'éducation, le chômage... Et, bien sûr, la politique sécuritaire de Sarkozy et le relais médiatique dont elle a bénéficié.
En décembre 2002, Philippe Squarzoni fait partie de la 41e Mission de Protection du Peuple Palestinien. Son récit amène le lecteur dans les territoires occupés, à la rencontre du peuple palestinien et des mouvements pacifistes israéliens. Il met l'accent sur la dimension économique du conflit israélo-palestinien, rarement évoquée, et son caractère colonial.
À sa publication, le premier album d'intervention politique de Philippe Squarzoni fait sensation. L'auteur alterne entre le récit de ses voyages en Croatie puis au Mexique et un portrait au vitriol des méfaits de la mondialisation ultra-libérale. Dans cette chronique de la fin des années 90, il raconte la volonté de donner sens à une forme de contestation.
Dans le second volet de ses chroniques, le jeune auteur militant raconte l'émergence du mouvement altermondialiste. Et l'espoir de voir s'incarner la résistance dans une lutte collective. Un cri d'alerte sur les risques liés à la mondialisation du capital financier et l'urgence de désarmer les marchés, qui semble plus que jamais d'actualité .
Duane et Cameron, deux vieillards portés sur la bouteille qui survivent en pillant les cimetières, passent de villages en villages. Pour justifier leur errance, ils disent être à la recherche de la mère de Cameron, une guérisseuse. Mais entre Claire Woodward, la belle et dangereuse magicienne dont Duane est amoureux, et les Grands Gobelins embusqués à la croisée des chemins, leurs déambulations ne sont pas dénuées de dangers.
Après cinq livres publiés chez les Requins Marteaux, Philippe Squarzoni nous livre un nouvel album de bande dessinée d'intervention politique. Dans ce récit mené à la première personne, c'est sur un ring de boxe que l'on retrouve notre narrateur, pour le moins sonné face à un adversaire menaçant : Jean-Pierre Raffarin. Le ton est donné. À la veille des élections de 2007, le jeune auteur engagé s'attaque à dresser un bilan global des politiques menées par Raffarin pendant 3 ans, bilan qui lui permet de dessiner le portrait de la société libérale qui s'élabore chaque jour un peu plus. Tout y est décortiqué, minutieusement analysé et argumenté : la baisse des impôts, les différentes "réformes", des retraites à la santé, l'éducation, le travail, le chômage... Et bien sûr la politique sécuritaire menée par Nicolas Sarkozy et le relais médiatique dont elle a bénéficié. Différents interlocuteurs - économistes, journalistes - interviewés "face caméra" viennent compléter ce dispositif documentaire, et préciser l'analyse. Avec rigueur, mais également avec humour, Dol, dont le titre cinglant nous ramène à la notion juridique d'arnaque, de tromperie, s'interroge sur les liens entre démocratie et politique, la responsabilité des grands médias, le rôle de la gauche et les perspectives d'avenir...
Il y a, au Mexique, un village dont le nom a été oublié par les cartes de voyage. Les paysans qui l'habitent disent qu'il s'appelle Garduno, en temps de paix... et Zapata, en temps de guerre.
Il y a, au Mexique, un village dont le nom a été oublié par les cartes de voyage. Les paysans qui l'habitent disent qu'il s'appelle Garduno, en temps de paix... et Zapata, en temps de guerre.
A graphic novel offers an up-to-date look at our planet and how we live on it and explains what global warming is all about. Original.
L'enfant pleurait.
Il pleurait tant que c'en était intolérable. Impossible de dormir. Pendant des heures je l'ai laissé hurler à me percer les tympans. D'habitude la patience n'est pas mon fort. Mais là, exceptionnellement, j'ai attendu qu'il ferme sa putain de gueule ! Il ne voulait pas. Alors j'ai pris ce minuscule corps qui ne pesait pas lourd, qui criait plus encore d'être dans mes bras, et je l'ai balancé par la fenêtre, de toutes mes forces.
Samedi 28 avril 2001.
13h20. RER B. Arrêt Drancy. Il pleut des trombes d'eau. En sortant de la gare, un panneau d'informations municipales, sur lequel une affiche m'apprend que demain c'est "la journée nationale de la déportation"