Face aux signaux alarmants de la crise environnementale globale - changement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation des sols, pollution généralisée, tensions sur l'énergie et les matières premières -, nous fondons nos espoirs sur les technologies « vertes » et le numérique.
Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies nous conduisent pourtant, à terme, dans l'impasse. Ce livre démonte les mirages des innovations high tech, et propose de questionner la course en avant technologique en développant les low tech, les « basses technologies », plus sobres et plus résilientes. Il ne s'agit pas de revenir à la bougie, mais d'explorer les voies possibles vers un système économique et industriel compatible avec les limites planétaires.
" "L'ESPECE HUMAINE TUE CONSCIEMMENT, VOLONTAIREMENT, CHAQUE MINUTE DANS LE MONDE, PLUS DE 2 MILLIONS D'ANIMAUX. AUTREMENT DIT, ELLE MASSACRE EN UNE SEMAINE 50 FOIS PLUS D'ANIMAUX QUE L'ENSEMBLE DES VICTIMES HUMAINES DE TOUTES LES GUERRES DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE". Dans ce nouvel essai, Jean-Marc Gancille expose un tableau sans concession de la relation que l'être humain a nouée avec le monde animal, fondée sur la domination et l'exploitation, et ce dès avant la naissance de l'agriculture.
Sacrifices religieux, collections et commerce d'animaux sauvages, domestication, utilisation des animaux à des fi ns militaires ou pour des expériences de laboratoires, captivité forcée dans les zoos et aquariums, chasse et pêche récréatives, élevage intensif ou surpêche... On n'en finit pas d'établir la liste des formes qu'adopte l'anthropocentrisme. L'auteur n'en reste pas à ce triste bilan. Il démontre que ce carnage n'est pas seulement un éternel enfer pour les animaux mais aussi une tragédie pour l'espèce humaine en raison de la destruction des écosystèmes, une négation immorale de la sensibilité des animaux et une supercherie de l'industrie agroalimentaire, qui entretient auprès du public l'idée selon laquelle il serait nécessaire de consommer des protéines animales.
Enfin, il dessine une voie d'action pour "en finir avec l'anthropocentrisme" sur le plan juridique, alimentaire, agricole... et décrit les méthodes pour mener cette lutte. Préface de Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society"
« Je sais que notre peuple possédait des pouvoirs remarquables de concentration et d'abstraction, et je me demande parfois si le fait d'être aussi proche de la nature, tel que je l'ai décrit, garde l'esprit sensible aux impressions peu communément ressenties, et en contact avec les pouvoirs invisibles. » Dans la lignée du grand photographe Edward S. Curtis, T. C. McLuhan réunit ici plus de cinquante voix et écrits d'Indiens d'Amérique du Nord. Autant de textes d'une infinie richesse, et aux échos féconds pour notre temps.