James Keene avait tout pour réussir. Fils d'une famille influente de la banlieue de Chicago, star de l'équipe de football, fêtard invétéré aux revenus confortables, sa trajectoire semble auréolée de succès. Mais en 1996, ce joli mensonge s'écroule : James est jugé pour trafic de drogue et condamné à dix ans de prison. Le FBI lui propose alors un deal complètement fou : sa peine sera annulée s'il aide les fédéraux à piéger un serial killer, Larry Hall. Soupçonné d'une vingtaine d'assassinats, le tueur a été inculpé pour un seul d'entre eux lors d'un procès qui risque fort d'être révisé en appel. Et son intelligence est redoutable. La mission de James ? Amener Larry Hall à se confesser pour le faire tomber, définitivement. Keene hésite, puis accepte de relever le défi. Quelques jours plus tard, il est transféré dans l'unité psychiatrique de la prison de haute sécurité dévolue aux criminels les plus dangereux, où Hall est détenu. Seuls le directeur et le psychiatre en chef sont au courant de sa mission. Là, au milieu des psychopathes, il va devoir gagner la confiance du plus inquiétant d'entre eux pour lui faire avouer où il a caché le corps de ses victimes.
Cet incroyable scénario n'a rien d'une fiction. Avec un sens de l'intrigue et du suspense digne des plus grands romanciers, le journaliste Hillel Levin, en collaboration avec James Keene, nous livre un document incroyable, qui va ravir tous les amateurs de true crime... et dont on n'a pas fini d'entendre parler, puisque l'adaptation en série, portée par le grand Dennis Lehane, est déjà disponible sur Apple TV+ avec Ray Liotta (Les Affranchis) et Taron Egerton (Kingsman) dans les rôles principaux.
Une enquêtrice de l'Office anti-stupéfiants, l'élite de la lutte anti-drogue, qui a tout à prouver.Un policier des Stups borderline qui n'a plus rien à perdre.Un clan manouche qui lutte pour son honneur et sa survie.Avec la rigueur qu'on lui connaît, DOA immerge son lecteur dans le quotidien des acteurs du trafic de came; son indiscutable talent de romancier nous arrime à la destinée de ses personnages, à leurs relations complexes et fragiles; son style, d'une précision presque brutale, colle au plus près de cet univers de violence et de solitude.
Chaque année, l'inspecteur David Groves reçoit une carte postale anonyme le jour de l'anniversaire de son fils, assassiné par des inconnus quatre ans plus tôt. Mais cette fois, le message est différent, et pourrait bien changer la donne : Je sais qui l'a tué.
À peine remis des traumatismes liés à la traque d'un tueur en série, l'inspecteur Mark Nelson se voit confier une nouvelle enquête. On vient de trouver une femme errant dans la rue, qui affirme être Charlie Matheson, décédée deux ans plus tôt dans un accident de voiture. Un mensonge, assurément. Et pourtant, il est bien arrivé quelque chose de terrible à cette femme. En quête de vérité, Groves et Nelson vont bientôt devoir traverser l'enfer, celui d'un passé qu'ils n'ont cessé de fuir.
On ne présente plus le talent machiavélique de Steve Mosby pour les thrillers cauchemardesques et impossibles à lâcher. Avec Je sais qui l'a tué, il nous propose une nouvelle descente aux enfers, riche en émotions et en rebondissements, dont personne ne sortira indemne.
Dans «Le Carré des indigents, nous retrouvons l'inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d'Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l'accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d'être muté dans une ville moyenne de l'est de la France, une ville qu'il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n'est jamais rentrée. Schneider a déjà l'intuition qu'elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.
Au cours d'une mission de routine en mer de Chine, la commodore Sarah Hunt repère un chalutier en détresse. Elle décide d'intervenir avec sa flotte de navires de guerre. Un choix dangereux, car les Chinois revendiquent sans relâche leur souveraineté sur ces eaux contestées. Dans le même temps, un F35 américain surarmé flirte avec l'espace aérien iranien. Mais le pilote, Chris "Wedge" Mitchell, pourtant très expérimenté, perd les commandes et tombe aux mains de l'ennemi. Ces incidents apparemment isolés vont mettre en branle une implacable mécanique de confrontation. Personne ne voulant l'apocalypse nucléaire, chaque puissance joue au plus serré. Mais politiques et militaires ont beau avoir envisagé tous les paramètres, on ne peut jamais tout prévoir.
L'amiral Stavridis, ancien commandant de la flotte américaine et l'écrivain Elliot Ackerman, ex-Marine multidécoré, imaginent un roman troublant de crédibilité où un face-à-face entre les deux plus grandes puissances mondiales risque d'échapper à tout contrôle.
Le 1er tome de la nouvelle trilogie événement de Don Winslow.
État de Rhode Island, 1986.
Danny Ryan, 29 ans, est docker. Intelligent, loyal et réservé, il n'a jamais vraiment trouvé sa place au sein du clan des Irlandais qui règne sur une partie de la ville. Son rêve : fuir loin de cet endroit où il n'a pas d'avenir.Mais lorsque Paulie Moretti, mafieux d'une famille italienne jusque-là amie, s'affiche avec sa nouvelle conquête, Hélène de Troie des temps modernes, Danny se retrouve mêlé à une guerre sans merci à laquelle il ne peut échapper.Il lui faudra s'imposer enfin et affronter un déchaînement de violence sans précédent pour protéger sa famille, ses amis, et la seule patrie qu'il ait jamais connue. Avec La cité en flammes, Don Winslow livre le premier tome d'une trilogie magistrale, transposition des épopées antiques : la ville de Providence est Troie incendiée par les Grecs, Danny Ryan un héros homérique digne d'Énée. Une Iliade contemporaine.
Nathalie Séchard, celle qui incarna l'espoir de renouveau à la tête de l'État, a décidé de jeter l'éponge et de ne pas briguer un second mandat. La succession présidentielle est ouverte. Au sein du gouvernement commence alors un jeu sans pitié. Dans une France épuisée par deux ans de combats contre la pandémie, les antivaxs manifestent, les forces de police font appliquer un confinement drastique, les émeutes se multiplient. Le chaos s'installe. Et Clio, vingt ans, normalienne d'ultragauche, fille d'un prétendant à la présidence, devient une cible...
Maître incontesté du genre, Jérôme Leroy nous offre avec ce roman noir la plus brillante et la plus percutante des fictions politiques. De secrets en assassinats, il nous raconte les rouages de l'implacable machine du pouvoir.
Qui est Heather Thorne, cette jeune femme frappée d'amnésie qui ne sait plus si elle existe réellement ou si elle n'est que le double d'une inconnue croisée par un jour d'octobre?? Et qui est Andrée A. Michaud, cette écrivaine qui se demande si elle n'a pas usurpé la place d'une morte et si son véritable nom n'est pas Heather, Heather Thorne?? Regardant défiler les saisons depuis les fenêtres de son bureau, l'écrivaine tentera de deviner de quel passé trouble a surgi la jeune femme qui l'obsède et menace de l'entraîner au coeur d'une forêt où elle sera dévorée par sa propre histoire.
Dans une petite ville d'Arkansas, Lily Stevens, la fille du pasteur, a 18 ans et s'apprête à épouser Peter, le père de son enfant à naître. Sauf que le fiancé disparaît juste avant le mariage, mettant la pieuse famille dans une situation bien délicate. Si toute la communauté pense que Peter a simplement fui ses responsabilités, Lily, elle, refuse d'y croire : Peter ne peut l'avoir abandonnée, il lui est forcément arrivé quelque chose. Envers et contre tous, la jeune femme se lance à la recherche de son fiancé, avec l'aide inattendue d'Allan, un quadragénaire bourru et magnanime, collègue de Peter. Malgré l'accumulation d'éléments troublants et quelques mauvaises rencontres, Lily s'obstine à rechercher la vérité.
Rythmé et original, le nouveau roman de Jake Hinkson se déploie dans le Sud des États- Unis, où le mal semble prendre ses racines dans la culpabilité et les fausses apparences.
Écrivain à la dérive, John Harper vient d'apprendre une nouvelle qui le bouleverse : son père, qu'il n'a jamais connu et croyait mort depuis longtemps, est bel et bien en vie. Il se trouve dans un hôpital de Manhattan où l'on vient de le transporter, à la suite de graves blessures par balles. John n'est cependant pas au bout de ses surprises : son père n'est pas n'importe qui, puisqu'il s'agit de Lenny Bernstein, l'un des pontes de la mafia new-yorkaise. Bien vite, John va découvrir que si son passé a été bâti sur des mensonges, son présent l'est tout autant. Pour démêler le vrai du faux, il va devoir se confronter à une énigme insoluble : quel genre d'homme est vraiment son père ?
Plongée saisissante au sein d'une mafia new-yorkaise agitée par les luttes intestines, Omerta est surtout un superbe roman sur la perte de l'innocence, l'apprentissage des désillusions et l'héritage lourd de conséquences qu'un père peut léguer à son fils. Un sommet d'émotion, par un des écrivains les plus talentueux du genre.
Abigail n'aurait jamais imaginé épouser un millionnaire. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Bruce, séduisant homme d'affaires new-yorkais. Certes, ce n'est pas la grande passion, mais Bruce est gentil, rassurant et attentionné au point d'organiser lui-même son enterrement de vie de jeune fille en Californie. Là, passablement éméchée, Abigail passe la nuit dans les bras d'un parfait inconnu, Scottie. Une erreur sans conséquence, pense t-elle non sans remords. Sauf que l'amant intempestif réapparaît juste avant la cérémonie et supplie Abigail de tout annuler. Pire, il la suit sur l'île privée où se déroule sa lune de miel. C'est là qu'Abigail commence à paniquer. Qui est Scottie ? Comment lui échapper sur cette île déconnectée du reste du monde ? Heureusement que Bruce est là, il saura la protéger et tout va s'arranger... N'est-ce pas ?
Peter Swanson se joue des codes de la romance, du thriller et de la terreur dans ce pageturner aux accents hitchockiens.