Simon, un jeune anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l'objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, et il est recruté pour toutes sortes de corvées. Un jour où il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu. Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d'une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l'éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.
La couleur des choses de l'auteur suisse Martin Panchaud bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleurs. La couleur des choses oscille entre comédie et polar avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison, qui font de ce roman très graphique un livre étonnant et captivant.
Animan est un album de bande dessinée relatant la vie de Francis, alias Animan, en histoires courtes et humoristiques qui se suivent. Le principe est inspiré de la série télévisée Manimal des années 1980, où un homme se transforme en animal pour résoudre des enquêtes. Les histoires ne racontent pas seulement des enquêtes mais aussi la vie d'Animan, sa rencontre et ses combats avec son ennemi juré, Objecto. Le livre est ponctué de peintures, comme dans certains des albums précédents d'Anouk Ricard.
31 août 1997 au matin, dans un pavillon de banlieue, une mère de famille repasse le linge quand la télévision lui apprend la nouvelle : Lady Di est morte cette nuit. Au même moment dans la salle de bain, Lulu, son fils de 8 ans, se tartine la bouche de rouge à lèvre et s'imagine embrasser son petit voisin. De son côté, Cam, en pleine adolescence, cache son petit copain dans sa chambre sous le refrain de la musique du moment. Quant au père, il rentre seulement à la maison, lui n'a pas dormi ici. De l'éveil du désir aux passions fanées, le portrait amoureux de cette famille s'esquisse à travers cette journée ensoleillée qui va changer leur vie...
Damas, petit village de Yougoslavie, 1941. Les jours coulent paisiblement loin des tensions politiques de la capitale, Belgrade, jusqu'à ce que les troupes nazies envahissent et pillent le pays. Le jeune Krilo voit sa classe décimée mitraillée par un avion et son village brulé. Il fuit dans la montagne et retrouve d'autres rescapés, qui tentent d'organiser la résistance, ou simplement survivre. Krilo part à la recherche de son frère, Ivan, militant communiste à Belgrade, aidé par les personnes qu'il rencontre.
Missouri, été 1860. Après avoir quadruplé son CE1 à 15 ans, Simon diplômé d'office par Miss Rogers se voit refuser l'entrée en CE2 et doit gentiment déployer ses ailes. Aussi, le soir même de cette mauvaise nouvelle, lorsqu'il apprend que les dindes sur pattes valent 20 fois plus à Denver que chez lui, il décide d'acquérir 1000 têtes pour les convoyer sur 1000 kilomètres et prouver ainsi qu'il a le sens des affaires. Il recrute pour l'escorter une équipe improbable avec laquelle il va devoir traverser le désert, affronter les rocheuses et négocier avec les Indiens ! Ces derniers accepteront-ils de laisser passer cette étrange caravane qui doit atteindre Denver pour y faire fortune ?
Le magnifique roman de Kathleen Karr adapté par l'autrice du brillant Anaïs Nin : sur la mer des mensonges, Léonie Bischoff, qui signe son premier titre jeunesse
A travers l'histoire d'une famille espagnole sur trois générations, l'album dépeint les effets désastreux de la politique touristique entre 19069 et 20190 dans les alentours de Valencia, sur la Costa Blanca.
César et Alexandre, deux losers magnifiques, et le clébard sans nom qui leur colle au train, sur la piste d'un accident maquillé en meurtre maquillé en suicide (pas forcément dans cet ordre). Une virée funky entre Twin Peaks et Bukowski dans une Amérique périurbaine préapocalyptique sous l'oeil impavide et miséricordieux du dieu Elvis...
Seiichi est sous le choc après avoir compris que sa mère a toujours voulu se débarrasser de lui. Heureusement, Yuiko est à ses côtés : avec son aide, il arrive enfin à penser à autre chose et encourage même son père à divorcer ! Le pire semble être derrière lui... mais, une nuit, tout bascule.
Shigeru est là. Apparemment déterminé à rejouer la scène de sa chute, il mène son cousin jusqu'au belvédère d'où Seiko avait jeté son fils bien des années auparavant. Seiichi se perd entre cauchemar et réalité, ses fragiles certitudes balayées face à ce fantôme du passé... Victime, témoin ou bourreau, qui sont-ils ?
Dès 1850, les jeunes amérindiens étaient internés de force dans des pensionnats catholiques pour les assimiler à la nation américaine. En 1900, la population des natifs en Amérique du Nord avait diminué de 93%. La plupart étaient morts de nouvelles maladies importées par les colons, d'exterminations subventionnés par l'état, et lors des déportations. Georges est un jeune Lakota élevé par le pasteur qui administre sa réserve. Acculturé, le jeune garçon oublie peu à peu ses racines et rêve d'un futur inspiré du modèle américain, en pleine expansion. Il va croiser la route de Little Knife, amérindien froid et violent à la recherche du meurtrier de sa mère. Accompagné de ses deux comparses, celui-ci arrache Georges à sa vie et l'embarque dans son périple. Au fil de leur voyage, l'homme et le garçon vont s'ouvrir l'un à l'autre et trouver ce qui leur est essentiel : l'apaisement de la colère par la transmission de sa culture pour l'un et la découverte de son identité et de ses origines pour l'autre.
Traversant Bruxelles-City d'un pas hésitant, ignorant les conseils d'un vieux sage, B cherche A. Garçonne, venue en calèche, sourde aux avertissements d'une comparse de voyage, A cherche B. A l'Hôtel Métropolis, A se cacherait sous le doux nom d'Incartade. B, enchaîné à un poteau, capturé par des Indiens de cinéma, ne peut que la voir s'échapper à l'horizon. Leur quête se poursuit jusqu'à ce qu'ils se retrouvent, s'abandonnant ensemble dans une profonde intimité, ouvrant la voie à un amour intense, absolu. Dans ces pages somptueusement réalisées, dans une mise en couleur directe à l'encre, un couple se cherche, se forme et cherche à se donner forme. Après La volupté, ou C'était le bonheur, Blutch célèbre la rencontre amoureuse, dans une romance traversée par un sentiment d'urgence, vécue sur un rythme haletant.
Sous l'oeil hautain d'un chat impassible, l'auteur avance, hésitant, essayant - vainement - d'échapper aux affres de la Création pour trouver le chemin du succès ! Pendant ce temps, l'éditeur travaille d'arrache-pied sur de nouveaux concepts : poésie pratique ; théories conspirationnistes de plages ; classiques résumés pour lecteurs pressés ! Le libraire, lui, tient bon la barre entre les avalanches de cartons et les demandes impossibles de son alter-ego infernal : le lecteur. Et les bibliothécaires ? ils poussent leur chariots, sans bruit, seuls à savoir qu'ils dominent dans l'ombre ce petit monde qui s'agite en vain. À grands coups de diagrammes abscons, de schémas absurdes et de strips hilarants, c'est le grand portrait du petit monde du Livre que Tom Gauld nous brosse ici, avec humour, finesse et intelligence ! Moins tatoué qu'Augustin Trapenard mais pas moins drôle que Bernard Pivot, Tom Gauld est publié chaque semaine dans le cahier littéraire du Guardian et il s'est imposé, en quelques années, comme l'un des auteurs incontournables du monde Anglo-saxon. Avec ce nouvel album, il nous offre de quoi réveiller notre rentrée littéraire... Lectrices, lecteurs, amoureux des livres de tout poil : voici votre nouveau livre de chevet !
Sillonnant Paris jour et nuit au volant de sa BMW à crédit, Nathan enchaîne les courses Uber pour subvenir aux besoins de ses frères et soeurs. Faisant littéralement corps avec son GPS, Nathan plonge dans un vide assourdissant quand son portable tombe en panne. Suite à un accident, Annie, sa dernière cliente, lui propose de partir vivre en forêt avec Zoé et Etienne au fin fond de l'Alaska.
Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre.En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître. Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14. Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art.
Grand moment d'angoisse pour Carol au sein du vaisseau de croisière Bron-825: Carol se réveille seul, désespérément seul. Où est passé tout l'équipage, et plus particulièrement sa femme, Sonia? Pour tromper la solitude, et parce que son esprit commence sérieusement à chavirer, Carol entame un dialogue avec Frank, ou du moins son cadavre congelé qu'il a retrouvé dans un frigo médical du vaisseau... Un cadavre plutôt sympathique qui servira aussi de réserve de nourriture à un Carol de plus en plus tourmenté, et à l'aune d'une transformation lente mais irréversible, en attendant un éventuel sauvetage. Récit de science-fiction surprenant, La Voix de Zazar marie habilement suspense, épouvante et humour loufoque, et passe ainsi, avec la plus grande fluidité, d'un registre à un autre. Geoffroy Monde, sans jamais s'égarer, revisite habilement un grand mythe fantastique tout en nous faisant visiter les méandres d'un esprit dérangé et schizophrène, le tout dans un décor futuriste qui mélange éléments familiers et insolites. C'est drôle, rythmé, malin, plein d'invention, et tout simplement passionnant à lire de bout en bout.
Après avoir exploré dans Fun Home et C'est toi ma maman? les figures complexes de son père et de sa mère, c'est à la recherche d'elle même qu'Alison part avec ce nouvel ouvrage. Et où mieux se trouver que dans cette passion pour les sports violents, ineptes ou dangereux qui la pousse depuis l'enfance vers les derniers modèles de sneakers, tatamis, skis de fond, moutain bikes et autres instruments de torture? Mais plus Alison se cultive physiquement, plus sa psyché semble lui faire obstacle. C'est donc du côté des philosophies orientales et des poètes romantiques et transcendantalistes des siècles passés, de Coleridge à Jack Kerouac, que notre exploratrice traque l'illumination. En artiste virtuose et athlète qui-ne-rajeunit-pas, elle parvient à la conclusion que le secret de la force surhumaine ne réside pas dans la vie au grand air et les abdos en plaquette de chocolat, mais plutôt dans le fait d'accepter sa dépendance aux autres, cruciale à la survie mentale. Comme dans toute son oeuvre, humour, culture, introspection et profondeur de vue entrent en fusion pour faire de ce Secret de la force surhumaine une pierre de plus dans le jardin zen d'Alison Bechdel et une nouvelle pépite du roman graphique.
A l'armée, Petar écrivait les lettres d'amour de ses compagnons de chambrée. Ensuite, c'est la vie de bohème dans les rues et les squats jusqu'à ce qu'il rencontre Liza. Commence alors une lumineuse idylle entre le poète vagabond et la jeune danseuse. Mais les démons de Petar ne le laisseront pas tranquille longtemps et Liza devra l'abandonner à son triste sort...
L'Arabe du futur, une jeunesse au Moyen-Orient (1978-2011) est une série de bande dessinée en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf.
Vendue à plus de 3 millions d'exemplaires et traduite en 23 langues, elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel.
Ce sixième tome couvre les années 1994-2011. C'est le dernier tome de la série.
Cole Turner a cru bien faire en rejoignant l'équipe de Lee Harvey Oswald. Mais à présent qu'il en apprend davantage sur les fonctions de son supérieur au sein du Département de la Vérité, le doute l'assaille... De plus en plus de tulpas ? les formes tangibles créées par les sphères complotistes ? s'incarnent dans le monde réel, et il est plus que temps de réagir et de choisir un camp. Une plongée au coeur des plus grands complots de l'Histoire moderne et d'aujourd'hui.
Roxane, jeune fêtarde fauchée, enchaîne les beuveries et les après-midi d'ennui. Pour arrondir ses fins de mois et pimenter son quotidien, elle décide de vendre ses sous-vêtements sur internet.
Roxane vend ses culottes retrace ses premiers pas, de la création de son profil coquin aux rendez-vous avec des client·e·s aux pratiques plus ou moins excentriques... On suit également Roxane dans sa vie quotidienne, faite de soirées arrosées avec sa colocataire, d'histoires d'amour avortées et de repas interminables avec une mère envahissante. Mais sa nouvelle activité confronte bientôt Roxane à un monde étrange, bien différent du sien. Dans quel engrenage a-t-elle mis le doigt ?
Enchaînant les séquences tour à tour gênantes, hilarantes, glauques ou touchantes, Roxane vend ses culottes donne à réfléchir sur les limites de la prostitution, la notion de consentement ou encore les rapports de domination économique dans un monde où tout se vend et se négocie.
Armée de son style expressif et d'un sens du détail certain, Maybelline Skvortzoff revisite avec un humour trash et féroce les codes du soap opera et dresse le portrait d'une jeune femme à la fois paumée et déterminée qui peut rappeler la série Fleabag de Phoebe Waller-Bridge par son humour grinçant et sa liberté de ton.
Maybelline Skvortzoff naît en 1993 à Paris d'une mère cambodgienne et d'un père russe. Elle ingurgite à l'adolescence des dizaines de films d'horreur ou encore les bandes dessinées de Robert Crumb et Joe Matt, puis part étudier la bande dessinée à Bruxelles. Roxane vend ses culottes est son premier album.
Dans une atmosphère lourde, accentuée par des lavis marrons et des fonds charbonneux, une société s'écroule lentement sous le coup de la pénurie de metax, un mystérieux matériau enfoui qui leur a autrefois valu le prestige.
Les paysages, rendus lunaires par les cicatrices causées par les incessantes fouilles minières, sont le théâtre d'une série de tragédies : des attentats terroristes envers le royaume, des exécutions secrètes, et un étrange virus faisant apparaître des étoiles dans les yeux de ses victimes...
Pendant que l'ingénieur en charge de l'extraction du metax essaie désespérément de trouver de nouvelles pistes, l'homme de main du roi, tire les ficelles pour servir la cupidité de celui-ci et les rebelles tentent au mieux de protéger leur secret.
Avec ses compositions et son découpage cinématographiques, Antoine Cossé nous transporte dans un univers suffocant où les routes sinueuses semblent ne jamais mener nulle part. Cette atmosphère est accentuée par une narration tout en déliés et une ambiance sonore graphiquement très appuyée. Metax est une oeuvre sombre, romantique et poétique, une exploration de la cupidité, de ses conséquences et de la possibilité de s'en échapper.
Merel, âgée d'une quarantaine d'années, est une femme libre vivant sans mari ni enfants. Partageant son quotidien entre l'élevage de canards, le club de football local et l'écriture, elle mène une vie d'harmonie et d'amitiés. Mais tout se dérègle lors d'une soirée au cours de laquelle elle fait une blague sur la sexualité du mari de l'une de ses voisines. Une blague qui va faire courir le bruit que Merel couche avec tous les hommes de son petit village de Flandre... L'ensemble de la communauté va dès lors se liguer contre elle, faisant de sa vie un enfer...
Clara Lodewick, jeune autrice bruxelloise, propose ici un premier album plein de maturité graphique et scénaristique, une peinture sociale de la ruralité flamande à la fois juste et rare. Son ton et son dessin en couleurs directes vous rendront ses personnages immédiatement proches !
Trois personnages, ayant tendance à se faire souffrir et à saboter leur vie, décident de cohabiter dans une maison?: - Un homme qui ne s'intéresse qu'aux filles susceptibles de lui faire du mal. - Une femme cavalière qui dit aimer seulement les chevaux les plus dangereux. - Un homme qui cherche à écrire mais qui n'est jamais satisfait et détruit ce qu'il invente. Entre eux, une amitié se noue et leur maison devient l'abri qui les protège de la folie du monde extérieur. Avec La Maison nue, Marion Fayolle met en pages trois existences marginales, qui, malgré leurs profondes différences, cherchent ensemble à mieux se connaître et se comprendre à travers les jeux et les rapports quotidiens de leur colocation. La Maison nue nous questionne sur les douleurs qu'on s'inflige à soi-même, sur la beauté de la mélancolie, l'attrait pour les gouffres et la peur d'être seul.
Boris est au pouvoir et Simone, qui le déteste, fulmine. Toujours aussi habitée, l'ancien bras droit et ex-secrétaire d'Aglaé est bien décidée à contrer ce fils despotique et misogyne qui s'est imposé à la tête du pays en le faisant sombrer dans l'alcool et la misère. Pour cela, elle va créer le grand projet de sa vie : L'INSTITUT DES BENJAMINES. Avec Rita, sa fidèle assistante, elles kidnappent les petites filles croisées sur leur chemin et les séquestrent dans un pensionnat caché au fin fond d'une forêt. Simone (qui se fait appeler "Le Directeur") impose à ses disciples une éducation stricte sans aucun libre arbitre. Devenues adultes, les Benjamines formeront une armée rebelle et redoutable qui réalisera le fantasme de leur maîtresse à penser : renverser le dictateur. Mais une fois encore, l'avenir du pays Marylène est incertain. Qui, désormais, s'emparera de la couronne ? Cinquième volume de la série «Les Contes du Marylène», L'INSTITUT DES BENJAMINES est la suite directe de BORIS L'ENFANT PATATE. Le titre est inspiré du roman de Robert Walser L'Institut Benjamenta, où l'on suit Jacob von Gunter qui a quitté sa famille aisée pour entrer dans un pensionnat où l'on apprend qu'une chose : obéir sans discuter. Dans ce nouveau livre, Anne Simon met le personnage misandre Simone Michel au premier plan et raconte comment l'exercice du pouvoir peut pousser une femme révoltée à l'excès et à la déraison.